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vendredi 20 août 2010

djerba Architecture Traditionnelle :

Atelier de tissage 

L’une des particularités de l’île c’est l’originalité des ateliers de tissage qui sont unique dans
leurs genres. L’architecture de ces ateliers a conservé les mêmes formes qu’il y a des siècles. A
l’époque médiévale Djerba a connu une période d’essor dans le domaine d’artisanat textile. Elle a été
fréquentée par beaucoup de négociants étrangers arabes et européens pour acheter de la laine
fabriquée dans les ateliers implémentés à proximité des marchés.

La forme d'un atelier de tissage


Ces ateliers appelés le plus souvent hanout El houki, sont composés d’une pièce longue, semiobscure
et dont une partie enfoncée dans le sol pour garder une température agréable dans toutes les
saisons et surtout en été. La façade des ces ateliers est marquée par une petite porte surmontée d’un
fronton triangulaire, le toit est soit sous forme demi-arc ou parfois cette courbure est remplacée par
une série de voûte.

Atelier de tissage (Vu deface)


Nombreux de ces ateliers sont repartis dans l’île pour la plupart ne sont plus en activité. Mais si
vous passez par hasard à côté de ces hanout, je vous invite à admirer leur architecture simple et
unique.










Atelier de tissage, enfoncéedans le sol
Atelier de tissage, lematériel utilisé
Atelier de tissage, un artisan enactivité
Les puits

L’eau, à Djerba, était depuis toujours un véritable enjeu, il pleut très peu sur l’île. Pour
remédier à ce manque de source d’eau la population a creusé des puits, ce qui explique leurs
densités. L’eau douce est rare, souvent a le goût salé de l’eau de mer, elle est impropre pour la
consommation. Auparavant, une communauté s’installait là où elle trouvait un point d’eau douce et
construit sa mosquée. Souvent sous l’effet de l’excès de la consommation, dû surtout à la croissance
de la population, cette eau presque douce devenait saumâtre, alors cette communauté creusa un
deuxième puits, ensuite un troisième, etc. Quand l’eau de l’ensemble de puits est épuisée, cette
communauté se déplaça à la recherche d’autres points d’eau. Ce qui explique, d’après les historiens,
la densité des mosquées à Djerba.

On compte à Djerba environ 2500 puits, tous avec leur système d’irrigation traditionnelle.
L’architecture de ces puits est impressionnante dans sa simplicité, les habitants ont utilisé des
matériaux construits d’une façon artisanale, les poulies « jarrara » sont pour la plus part en pierre
sculpté et adapté, des supports en bois d’olivier ou de palmier et des cordes fabriquées de feuille de
palmiers pour attacher le tout. Le puisage de l’eau s’effectuait à l’aide d’une corde tiré par un
dromadaire ou un âne affin de remonter le dalou rempli d’eau. Cette eau est stockée dans un grand
bassin servant à accumulé l’eau qu’on appelait hijr, ensuite elle est acheminée vers les terres à
irriguer par une canalisation « saguia ».

Puits traditionnel 1
Puits traditionnel 2
Les huileries

massaara traditionnelle,forme extérieur



Probablement c’est les Phéniciens qui ont commencé la plantation des oliviers dans toutes les
régions de l’île, c’est eux qui ont appris aux habitants de Djerba les moyens d’extraire l’huile. Ces
fabriques qu’on appelle « maasara » ont existé depuis cette époque.
Ces huileries sont construites dans les sous-sols pour préserver un climat tempéré nécessaire à
la préparation de l’huile. L’huilerie souterraine est signalée par une coupole d’environ 4 mètres de
diamètre blanchi à la chaux.

massaara traditionnelle dans lesous-sol
 Les familles arrivaient avec leurs grands couffins, fabriqués de feuille de
palmiers, pleine d’olive qu’elles déversaient depuis l’extérieur par ouverture au toit. Dans la salle
principale on trouve les meules qui servaient à broyer les olives, se sont deux pierres d’une forme
cylindrique roulent autour d’un axe en bois dans un grand bassin circulaire, elles sont tirées par un
dromadaire ou un âne qui tourne sans cesse. La patte obtenue est placée dans des chamia en halfa,
ensuite elle passe sous la presse et s’écoule lentement dans des grandes jarres une huile dorée, et
chaque famille concernée venait récupérer l’huile. Ces « maasara » sont aujourd’hui remplacées
progressivement par des huileries modernes.

Stockage des olives
meunerie d’huile
Les "chamias" en halfa
Récupération de l'huile


























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