La pêche
La pêche est une activité ancestrale pratiquée par les habitants de l’île notamment ceux qui
habitaient les zones côtières. Elle a participé à l’essor de l’économie de l’île durant les périodes
phéniciennes, carthaginoises et romaines. Même aujourd’hui le poison djerbien est très apprécié
par sa qualité et sa fraîcheur puisqu’il est péché d’une mer seine loin de toute pollution. Plusieurs
modes de pêche pratiqués par les djerbiens :
- La pêcherie fixe : appelé aussi Zriba, c’est une forme de pêche unique dans son genre et
présente dans la partie sud-ouest de l’île tout au long des côtes, là où les fonds marins ne
dépassent guère les deux mètres. Son principe repose sur une méthode simple et géniale, elle
consiste à planter dans la mer des haies de palmiers formant un barrage orienté en direction du
flux. Les poisons entraînés par le courant arrivaient jusqu'au nasse (drina). Chaque matin, à
l’aube, les pécheurs vidaient les nasses pleines de poisons.
- La pêche à l’éponge : cette pêche nécessite une santé parfaite, ceux qui la pratiquent sont
conscients du danger qu’ils encourent, les plongeurs peuvent atteindre parfois une profondeur de
20 mètres sans aucun équipement spécial. Pour arriver rapidement au fond de la mer, le Errais (
chef du groupe) place dans son filet une pierre qu’il jette aussitôt arriver au fond, puis il
commence à récolter les éponges, les plaça dans son filet attaché a sa ceinture, après quelques
minutes il remonte à la surface avec sa pêcherie. Ces hommes plongent plusieurs fois dans la
journée pour récolter le maximum d’éponges.
- La pêche au large: les pécheurs partent avec leurs felouques aux hauts-fonds, ils
parcourent le golf de Gabès jusqu’aux îles de Kerkennah, ils reviennent, tôt le matin, charger de
tout sortes de poisons : daurades argentées, mulets, raies, soles et rougets. Cette quantité de
poison est insuffisante pour satisfaire la consommation locale surtout dans la période estivale où
l’île attire beaucoup de touristes.
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